De l'activité incessante qui règne sous la surface, on ne perçoit que des symptômes, des soubresauts plus ou moins éloquents : le pouls du paysage en quelque sorte.
Comment évoquer la diversité des phénomènes qui se déploient dans les profondeurs du paysage, qui s’y succèdent, s’y superposent, s’y entrelacent, sans perdre de vue que tous ces événements concourent à une même fin ?
Répondre à cette question implique de se mouvoir entre les « plis » du paysage, afin d’y débusquer quelques figures secrètes capables de faire signe : des indices qui, une fois juxtaposés, se mettront à parler du mystérieux principe d’organisation du monde qui les relie.
Il faut se déplacer car la nature ne tient pas en place. Sonder les remous de l’espace et du temps. Du fossile au vivant, de l’enfoui au céleste, du proche au lointain. Prospecter et collecter.
- Les sourdes cogitations du sous-bois, janvier 2013, technique mixte sur papier, 40,5 x 54 cm (support : 50 x 65 cm)
- Les sourdes cogitations du sous-bois, 2012, acrylique et huile sur toile, 154,8 x 204,5 cm
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